Sexualité de l’enfant

Le cheval sautoir, une garderie « ordinaire »

LE CHEVAL SAUTOIR est un CPE de Trois-Rivières qui se situe sur la rue Hart, proche du centre ville. En allant voir sur leur site à la section « sexualité », on peut découvrir des éléments très intéressants qui devraient éveiller la curiosité de n’importe qui. Un CPE est un « centre qui est subventionné par le Ministère de la Famille du gouvernement du Québec. Ces centres ont été mit en place par Pauline Marois. Ils ont l’avantage d’offrir un service de garde très peu cher pour les enfants de 3 à 5 ans. Le CPE LE CHEVAL SAUTOIR affiche sur son site une section réservée à la « sexualité des enfants ». À la section « Curiosités et Jeux sexuels » : il est sous-entendu qu’on peut avoir des contacts homosexuels entre l’âge de 3 et 5 ans. « L’enfant peut vivre une augmentation dans la fréquence des jeux sexuels vers l’âge de 3 à 5 ans et les contacts peuvent être hétérosexuels, homosexuels ou bisexuels sans toutefois déterminer l’orientation sexuelle de l’enfant. »

Mais d’où la garderie LE CHEVAL SAUTOIR tire-t-elle ses théories concernant la sexualité de l’enfant?

Programme de Santé Sexuelle de l’Université Laval

À l’université Laval, le certificat de « santé sexuelle » nous parle de l’origine de ces théories et les enseigne. Le psychologue Jérémie Lefrançois, professeur enseignant dans ce programme, nous parle en bien des théories pédophiles d’Alfred Kinsey sur lesquelles il s’appuie pour justifier l’existence de la sexualité de l’enfant. Ce programme a été conçu par Genevieve Martin, professeur adjointe du département de psychiatrie et de neuroscience de l’université Laval. Voici un extrait audio d’un de ses cours durant lequel il nous explique que les fétus, les bébés et les bambins ont une sexualité. Un peu plus bas, vous trouverez des captures d’écran de ce cours.

Upgrade de l’article plus haut: (mercredi 18 Juin 2025) le cheval Sautoire a retiré de son site tout ce qui concerne l’éducation sexuelle des enfants d’âge près-scolaire.

https://www.monsitew.com/Site/cpelechevalsautoir/ZonePublic/Accueil/LaUne

OUI. C’EST OUI! TOUT LE RESTE VEUT DIRE NON ! 

Un livre d’éducation au consentement sexuel destinés aux enfants de 4 à 7 ans. 

Par l’ergothérapeute et la bibliothécaire Valérie Kampa. 

Publié chez Victor et Anaïs, Collection l’étoile polaire.

Date de parution : octobre 2024.

Révision linguistique : Laurence Bertrand et Chantal Roy. 

Révision d’épreuves : Laurence Bertrand 

Conception graphique: Studio Créatick inc. 

Site web de l’auteur  

https://www.valeriekempa.ca/consentement

Le livre pour enfant dont nous parlons aujourd’hui est un livre d’éducation au consentement sexuel destinés aux enfants de 4 à 7 ans !  Il est primordial de dénoncer les livres pour enfant qui contiennent une idéologie à tendance pédocriminelle pour réveiller les parents qui pensent bien faire en lisant ce type d’ouvrage à leurs enfants.

Comment est-ce possible d’éditer ce genre de livre et pourquoi le fait-on? 

1) UN ENFANT PEUT-IL CONSENTIR ? 

Ce livre figure parmi les nouveautés dans toutes les sections jeunesses des bibliothèques du Québec. J’ai pris connaissance de son existence lors d’une visite à la bibliothèque: une maman le lisait à son enfant d’environ 4 ans et semblait trouver ce livre didactique et original.  Cette maman pleine de bonne intention était très loin de se douter qu’elle tenait dans ses mains un livre d’éducation au consentement sexuel destiné aux enfants de 4 à 7 ans!

Le titre du livre est explicite: « Oui, c’est oui! Tout le reste veut dire : NON! » 

Le livre présente l’enfant comme celui qui décide de consentir où de ne pas consentir. L’enfant aurait donc les capacités de donner un accord pleinement réfléchi dans une situation donnée face à un adulte qui l’inviterait, par exemple, à venir partager un moment d’intimité avec lui. 

Mais l’enfant peut-il réellement consentir ? Pas selon la psychologue et militante pour la protection de l’enfance, Ariane Bilheran.

« De plus, le consentement ne peut être valide lorsqu’une autorité exerce un pouvoir (symbolique et/ou réel et/ou imaginaire, jusqu’à l’emprise) de nature à influencer ce consentement. Il ne peut pas non plus être valide dans des cas de vulnérabilité et d’absence d’autonomie : c’est bien là que l’enfant ne saurait jamais être consentant. 

Par définition, un enfant n’a pas de consentement, puisqu’il n’a pas terminé son développement psychique. Il n’a pas acquis les prérequis permettant d’exercer un discernement. Par sa nature propre d’enfant, il n’est pas autonome et a besoin d’être protégé par des adultes. Le droit pénal a toujours, dans le passé, distingué la nature d’enfant de l’enfant de celle de l’adulte : l’absence de conscience et donc d’autonomie chez l’enfant implique sa protection et n’entraîne pas le même équilibre de droits et de devoirs qu’engendre le statut d’adulte, lequel a terminé son développement psycho-affectif et intellectuel. »

ARIANE BILHERAN. Causeur 3 août, 2023. 

2) « OUI c’est oui, tout le reste veut dire NON. » UN LIVRE ÉCRIT EN COLLABORATION AVEC UNE « SPÉCIALISTE » DE LA SEXUALITÉ HUMAINE : LA SEXOLOGUE ROXANE RENIÉRE.                                                                                   

En général, la sexologie considère que les enfants ont besoin d’une éducation à la sexualité dans le but de se protéger des agressions sexuelles potentielles.  Aujourd’hui, la sexologie fait loi en occident et l’éducation à la sexualité est obligatoire pour les enfants dans les établissements publiques.  

« Roxane Renière (…) œuvre à titre d’agente de développement au Centre de services scolaire de Laval depuis 2018 en tant que responsable du dossier éducation à la sexualité. Elle accompagne le personnel scolaire à travers l’ensemble des écoles publiques du primaire et du secondaire afin que les élèves reçoivent une éducation à la sexualité de qualité et adaptée à leurs besoins en cohérence avec leur développement psychosexuel.

Mais justement, tous les spécialistes n’ont pas le même point de vue sur le développement psychosexuel de l’enfant.   REGIS BRUNOD critique la vision commune de la sexologie actuelle.

« A la suite d’interprétations hasardeuses des écrits de Freud s’est imposée l’idée d’une sexualité présente d’emblée chez l’enfant. D’où les préconisations actuelles de l’OMS, par exemple, pour une éducation sexuelle dès le plus jeune âge. Ou, cette conception n’est en rien ratifiée par l’observation clinique, comme l’auteur, médecin des enfants et ancien expert auprès des tribunaux, (REGIS BRUNOD) le démontre dans ce livre. Au contraire, il apparaît que la sexualité suit un mode de développement similaire aux autres secteurs du développement neuropsychique avec, en particulier chez l’enfant, la nécessité de certaines acquisitions antérieures (les prérequis). Sont ainsi réfutées les justifications avancées par nombre de prédateurs pédophiles. Et se pose alors la question des dangers d’une éducation sexuelle imposée aux jeunes enfants, qui ne sont pas en fait encore concernés. Un renversement complet des dogmes de notre époque ! »

Egalement Edward W. Eichel, le sexologue qui a co-écrit un des ouvrages les plus connu de Judith Reisman « Kinsey, Sex and Fraud: The Indoctrination of a People » (1990) soutient que les sexologues envisagent d’utiliser l’éducation sexuelle pour faire accepter la bisexualité et la pédophilie.  

Aujourd’hui tous les sexologues sont fondamentalement Kinseyiens si bien que nous pouvons dire que toute forme d’éducation au consentement sexuel de l’enfant est fondée sur l’idée que l’enfant est sexuel dès la naissance.

Ce postulat est basé sur les études d’Alfred Kinsey dont la méthodologie a été contestée et intégralement invalidée.  C’est Judith Reisman, la chef de file du mouvement anti-Kinsey, qui dénonce les viols d’enfant sur lesquels se sont basées les recherches de Kinsey, le savant fou pédocriminel.  

(UQAM) 

Le Québec est particulièrement avant gardiste en matière de sexologie et parmi la quinzaine d’institut de recherches sur la sexualité humaine dans le monde, deux chaires de recherche actives dans ce domaine sont situées à l’Université du Québec à Montréal. 

« Je souhaite contribuer à rendre l’éducation à la sexualité amusante, ludique, spontanée, accessible, positive, inclusive et moins menaçante pour les petits comme pour les grands, et ce en tout respect pour le parcours unique des parents, de l’environnement dans lequel ils ont grandi, et de leur bagage affectif. » –Julie Lemay

« Sexologue titulaire d’une maîtrise clinique de l’UQAM, Julie Lemay est responsable de l’éducation à la sexualité dans un Centre de services scolaire. Son parcours riche et sa passion communicative l’amènent à être aussi conférencière et chroniqueuse dans les médias. On a pu la lire et l’entendre sur diverses tribunes, notamment sur le web d’URBANIA, à l’émission Pénélope sur ICI Première et dans la série Couples à boutte, diffusée sur Canal Vie et Noovo. »  

3) VALERIE KAMPA : ENSEIGNER LE CONSENTEMENT À UN ENFANT DE 4 À 7 ANS EST-IL UN ACTE PÉDOCRIMINEL?

À première vue, personne ne se choquerait d’un livre pour enfant qui a pour but de lui expliquer comment faire respecter sa bulle d’intimité. Apprendre à dire NON, semble beaucoup plus légitime que d’apprendre à dire OUI, quand il s’agit de refuser le rapprochement avec un adulte. Mais le titre de ce livre le spécifie bien :  « Quand c’est oui,  c’est OUI! Tout le reste veut dire NON » ce qui signifie que l’auteur responsabilise l’enfant (préalablement formé au consentement) du danger qu’il court de se faire abuser. Cet adulte, qui, potentiellement, renoncerait à abuser cet enfant dans le cas ou cet enfant se refuse à lui.  

Car le livre annonce que l’enfant peut aussi dire oui, s’il en a vraiment envie, même si cela n’est pas spécifier ouvertement dans les deux exemples du livre où l’enfant n’est pas mit en situation où il dit oui. (évidement) 

Autrement dit, pourquoi est-ce mal intentionné d’apprendre le consentement aux enfants? Christelle Comet, la vice présidente de l’association Française Les Mamans Louves, explique pourquoi éduquer un enfant au consentement est un acte de violence psychologique relatif à la pédocriminalité.

Propos trouvés dans le podcast « Alerte : les nouveaux programmes d’éducation s*x*uelle vont traumatiser vos enfants ! – Audugé/Comet. » 

 « …On va clairement être sur une mise en danger des enfants! À partir du moment où on leur dit qu’il y a la possibilité de dire OUI ou de dire NON, et bien que ça soit dans le milieu sportif, le milieu scolaire, le milieu intra familiale ; il aura entendu au sein de l’école, (qui pour lui a valeur d’autorité puisque c’est quand même sa deuxième figure de référence) et bien il se dira : à l’école, on m’a dit que je pouvais dire OUI ou NON. On sait très bien comment fonctionnent les pédocriminels, avec du chantage affectif, etc.  Avec la notion de : « oui mais c’est pour ton bien », « mais oui mais ça te fait du bien », « oui mais en fait, c’est notre secret », etc… et donc très concrètement, à mon sens, c’est une bêtise absolue!   Et je rajouterais aussi (et c’est important de le dire) que moi je suis stupéfaite de voir que dans le milieu associatif, toutes ces associations de lutte contre les violences sexuelles: je ne comprends pas qu’aujourd’hui, elles ne se dressent pas comme nous par rapport à des enjeux qu’ils connaissent parfaitement bien!  Parce que ces gens-là sont spécialisés dans la lutte contre les violences sexuelles, comment on peut laisser dire aujourd’hui qu’on apprenne à un enfant :  le consentement !»… 

LE FOND ET LA FORME

Dans le livre, Valerie Kampa éduque les enfants au consentement et cela à travers deux mises en situation où l’auteur suggère de dire non.

À TRAVERS LA MISE EN SITUATION 1 :  BISOUS / CALIN au cours de laquelle l’enfant refuse qu’on de faire un câlin à son grand père.  

On peut se demander pourquoi l’enfant ne veut pas faire de câlin à son grand père, pourquoi le grand père est-il d’office considérer comme repoussant. Est-ce qu’il n’y a pas derrière cette situation un peu d’âgisme ou est-ce relatif à un trauma sexuel qu’aurait vécu l’auteure avec son propre grand-père? Se sent-elle coupable de ne pas avoir su lui dire non? Le grand père de Valerie a -t-il travaillé à obtenir le « consentement » de sa petite fille avant de violer sa bulle d’intimité? 

Dans cette mise en situation, l’auteur donne plusieurs choix de réponse à l’enfant.  Se faire respecter, exprimer ses sentiments, ses ressentis : apprendre à se connaitre et à s’affirmer.  L’éducation au consentement sexuel est dissimulée à travers des conseils de vie tout à fait saints.

Mais une fois cette leçon apprise, comment savoir si l’enfant va faire la différence entre consentir dans le cadre d’une situation de la vie courante et consentir aux invitations d’un adulte malveillant ? 

Comment l’éducation au consentement peut-elle, en définitive, repousser le pédocriminel et suffire à protéger l’enfant ?

LA MISE EN SITUATION 2 : sur le thème de L’INTIMITÉ au cours de laquelle l’enfant refuse qu’on le voit nu.  

Même si dans cet exemple l’auteure semble beaucoup plus radicale dans sa volonté de protéger la bulle d’intimité de l’enfant, certaines incohérences se sont glissées dans le texte et trahissent son point de vue en faveur de l’existence d’une sexualité chez l’enfant. 

Le livre prétend vouloir prévenir les violences sexuelles faites sur les enfants par l’éducation au consentement. Un enfant qui serait mis face à un adulte voyeuriste pourrait donc se défendre contre cette agression grâce à sa compréhension profonde de l’aspect immoral et violent de celle-ci. Comme nous l’avions déjà conclu, l’éducation de l’enfant au consentement accorde à cet enfant une maturité affective et sexuelle et donc l’existence d’une sexualité à part entière.   

Sans que cela soit clarifier dans l’exemple, si l’enfant peut refuser qu’on le voit nu, il peut aussi accepter, s’il en a envie. Puisque « si c’est OUI, c’est oui » !

On est donc libre d’imaginer ce qui est suggéré dans le titre sans que cela ne soit expliciter dans le texte du livre. Amusons-nous à mettre des mots sur le fond de la pensée de Valerie Kampa.

Nouvelle mise en situation: un monsieur bizarre arrive devant toi alors que tu te déshabilles pour te mettre en pyjamas. Il reste devant toi pour te regarder et te voir toute nue.

Que fais tu?

  1. Tu te dépêches de t’habiller parce que cela te gène que quelqu’un te voit toute nue.
  2. Tu consens à ce que le monsieur regarde ton corps parce que tu sais que tu es belle et que tu veux te montrer.
  3. Tu ne sais pas quoi penser alors tu te fais rien.

On voit bien ici qu’en éduquant réellement l’enfant au consentement, (comme veut le faire le livre) il aurait bien la possibilité de dire oui.

On relève également d’étranges contradictions dans le livre.   Le parent peut laver les cheveux de l’enfant dans le bain mais, comme il est spécifié juste en dessous « personne ne peut toucher ton corps ». Un parent qui change la couche de son enfant où qui le lave sera amener à devoir toucher le corps de son enfant. Ici, toujours de façon implicite, le parent qui donne des soins à son enfant est d’office soupçonné d’être incestueux.  Ne serait-ce pas là une projection/inversion de l’auteur qui vise à criminaliser l’intimité non sexuelle qu’il y a entre un parent et son enfant ? Pourquoi le corps de l’enfant ne pourrait-il pas être toucher comme dans les exemples utilisés précédemment ? Cela renvoie aux dérives de l’éducation positive qui criminalise toutes les formes d’autorité que le parent exerce sur son enfant.  

Ce livre responsabilise l’enfant du danger qu’il court de se faire abuser sexuellement par un adulte en lui accordant la capacité de consentir ou de ne pas consentir aux avances de son agresseur.

On peut donc affirmer sans l’ombre d’un doute que ce livre éduque l’enfant au consentement sexuel! Ce petit livre pour enfant est également un outil pour les agresseurs d’enfant qui « veulent préparer le terrain », travailler l’esprit de l’enfant pour que les agressions puissent se faire plus discrètement et sans grande réticence. 

QUI FINANCE ET POURQUOI? 

«Les éditions Victor et Anaïs, remercient la SODEC pour son soutien financier. Gouvernement du Québec-Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livre. »    

C’est la SODEC ( Société de développement des entreprises culturelles ) qui a octroyé l’aide financière aux éditions Victor et Anaïs. Cet ouvrage a reçu une attestation pour le crédit d’impôt remboursable pour l’édition de livres dont  les lignes directrices ne parlent pas vraiment de l’orientation du contenu entant que tel sauf pour exclure « les ouvrages qui encouragent  le sexisme, la violence ou la discrimination » . 

J’ai prit soin d’écrire aux éditions Victor et Anaïs qui n’ont toujours pas répondu à mon message. Je suis curieuse de connaître leur niveau de compréhension de cet ouvrage destiné aux enfants de 4 à 7 ans.       

L’ÉDUCATION AU CONSENTEMENT DANS LE CADRE DU PROGRAMME D’ÉDUCATION SEXUELLE AU QUÉBEC

L’éducation au consentement sexuel fait partie des visées éducatives du programme d’éducation à la sexualité qui permettrait, entre autre, de : « développer des connaissances, des attitudes et des habiletés qui leur seront utiles maintenant et dans le futur, notamment le respect de la diversité, la connaissance et l’affirmation de soi, la résolution de conflits et le consentement . »

On peut se demander pourquoi le respect de la diversité est cité comme une des visées principales de l’éducation à la sexualité? Quel rapport entre sexualité et diversité? Éduque-t-on à plus de diversité culturelle dans la sexualité des jeunes ? Les encourage -t-on à se métisser pour des raisons idéologiques?   

EDUCATION AU CONSENTEMENT À L’AVORTEMENT

L’éducation au consentement sexuel des enfants qui se fait dans le cadre du programme de l’éducation à la sexualité du ministère de l’éducation du Québec, se poursuit, au niveau secondaire, par une éducation au consentement à l’avortement. Il est enseigné sous l’appellation : « droit des femmes », « droits reproductifs ». Le point de vue sur la question est en faveur de celui-ci puisqu’il est enseigné comme un droit acquit, comme une avancée positive, symbole de l’émancipation de la femme. Le droit de tuer son enfant à l’intérieur de son propre corps est enseigner comme une avancée humaine et scientifique.    

Au Québec, rappelons que l’âge légal du consentement à l’avortement est de 14 ans.  Est-ce que L’éducation sexuelle en vigueur au Québec comprend de vrais cours de sciences sur le développement de l’enfant dans l’utérus? À savoir qu’à 6 semaines le bébé réagit physiquement aux stimulations, que les organes vitaux se développent à trois semaines ? Que le cœur se met à battre à 18 jours? Que les ondes cérébrales sont détectées à 6 semaines?

EDUCATION AU CONSENTEMENT OBLIGATOIRE 

L’éducation au consentement sexuel chez l’enfant est obligatoire car il fait partie d’un programme d’étude nommé Culture et citoyenneté québécoiseCe programme est un des piliers du PFEQ : le programme de formation de l’école québécoise. 

Le programme culture et citoyenneté québécoise qui contient le programme d’éducation à la sexualité, justifie le sujet de la sexualité à l’école dans le but de favoriser l’apprentissage du dialogue et de la pensée critique. De la pensée critique de quoi ? faire des enfants délateurs de leurs parents et du cadre moral qu’ils essayent de leur imposer ?

CONTRER L’IDEOLOGIE AVEC VOS ENFANTS

L’auteur et lanceur d’alerte Raymond Ayas propose dans son livre :  Réflexion pour susciter le dialogue parents/enfants sur le programme éducation à la sexualité du ministère de l’éducation du Québec, une solution concrète aux familles pour contrer ce genre de propagande qui visent à sexualiser l’enfant et nous faire accepter l’inacceptable.  

« L’éducation sexuelle des enfants a toujours été un grand défi pour les parents et ses conséquences sont majeures dans toutes les cultures et pour toute vie sociale. […] Mais lorsque le ministère de l’Éducation au Québec impose un programme de sexualité aux enfants du niveau préscolaire et du primaire, il revient aux parents de trouver cela excessif pour la simple raison que c’est trop tôt pour l’enfant. Les parents trouveront ici l’intégralité du programme Éducation à la Sexualité du Ministère de l’Éducation du Québec, tel que le gouvernement l’a préparé pour le préscolaire et la 1ère, 2ème et 3ème année.Les parents sauront ce qui se passe à l’école et ce que les autres élèves recevront comme enseignement. Ils pourront parler avec leur enfant de tout ce que ce dernier entendra parler dans la classe ou dans la cour de récréation. Ce document n’a pas la prétention d’être une catéchèse, ni un programme chrétien sur l’éducation sexuelle. On peut trouver cela ailleurs et de très bonne qualité. Il se contente d’apporter aux parents réflexions qui correspondent aux valeurs chrétiennes en regard du programme d’éducation sexuelle, dans le seul but d’aider et d’enrichir le dialogue avec leurs enfants. Également proposé en annexe est une approche pour offrir aux enfants un parcours éducatif individualisé, par le dialogue avec les enseignants et la prise d’engagements.»