Dans une entrevue datant d’un peu plus d’un an, Anneke Lucas parle de l’avortement et du lien qui existe entre le traffic humain et celui-ci .
TRADUCTION de l’extrait se trouvant à 2h30 de ce podcast.
« Maintenant, j’aimerais dire quelque chose que je n’ai jamais dit avant publiquement. Hans Harmsen, qui était en charge de cet endroit et était aussi la tête de Planned Parenthood -pro famille- en Allemagne.

J’ai été formée sur de touts petits bébés qui étaient encore en vie. (…) Tous les meurtres que j’ai fait étaient des meurtres par pitié. Je devais le faire, si je ne faisais pas, ça aurait été pire pour la victime. Et je fus rapide, parce que je voulais être rapide, après ça, ils me dirent que j’étais excellente et que j’étais faite pour être une bonne tueuse. Je n’ai jamais nommé Hans Harmsen dans le passé, mais je pense qu’il est important de dire qui il est.
(…)
Une chose importante que je voulais rajouter est que quand une femme prend une décision: elle n’a aucune idée de ce qui arrive réellement au fétus. Et je pense que cela est extrêmement important: peut importe qu’elle est votre opinion sur le sujet, mais je pense que c’est très important que chaque femme sache ce qui est réellement arrivé a leur fétus après qu’il est été avorté.
(Hans Harmsen) Il était le docteur en charge de Planned Parenthood. Les fétus que je devais tuer étaient très certainement des fétus avortés, qui étaient en vie. Cela arrive qu’ils soient en vie, quand vous avez un avortement tardif. Pourquoi seraient-il mort, il est en vie à l’intérieur du ventre de la mère? Mais ceci n’est qu’une possibilité parmi toute celles qui pourraient leur arrivée.
(…) Tout pourrait arriver. La mère doit savoir, ce qui arrive à l’enfant. Elle doit avoir le droit de la ramener à la maison ou peut importe: avoir des funérailles. Personne ne parle de ça et c’est est important, les femmes doivent savoir si leur enfant est en vie pour pas.
(…)
C’est une décision assez difficile, mais nous devons avoir un certain contrôle la dessus. C’est votre bébé ou votre fétus, peut-importe comment vous voulez l’appeler mais vous devez savoir ce qui se passe après.
Interviewer:
Pensez-vous que Planned Parenthood est relié a un réseau de traffic humain?
AL: Mon opinion n’est pas importante.
Effectivement, certains avortements ne réussissent pas toujours à tuer l’enfant. Mais où vont les bébés survivants d’avortement dont les parents ne veulent pas? Se retrouvent-il dans des réseaux de trafics humains comme la communicatrice Anneke Lucas le mentionne plus haut ?
” Charlie Rousseau, 26 ans, était une adolescente lorsque sa mère lui a expliqué pourquoi elle était née avec un bras et une jambe. Cette jeune Québécoise heureuse aux cheveux blonds ne s’était jamais « sentie handicapée », mais sa mère lui a révélé que ses membres manquants étaient le résultat d’un avortement raté qu’elle avait subi lorsqu’elle était adolescente1, mais qu’elle avait décidé de ne pas terminer sur les conseils d’un médecin. Ses parents lui avaient caché ce fait parce qu’ils ne voulaient pas que cette histoire la définisse dans la petite ville canadienne où elle a grandi. Charlie a refusé que la violence qu’elle a subie dans le ventre de sa mère la définisse et a passé les dernières années à voyager dans le monde entier. « J’ai décidé que j’aurais un petit ami, que je vivrais et que les gens m’aimeraient », a-t-elle déclaré. »
Organisation réunissant des témoignages de survivants d’avortements.
( Article en cours )